Thérapies
TCC
Les thérapies cognitives et comportementales sont des thérapies actives issues de la psychologie expérimentale. Elles s’inscrivent dans une démarche scientifique dont le but est de montrer et d’accroître l’efficacité de la thérapie.
Dans un premier temps, l’objectif est de mieux se comprendre à travers la reconnaissance de son fonctionnement cognitif (pensée), comportemental, émotionnel et de ses sensations corporelles. Cette étape établie, il s’agit d’appréhender l’enchaînement émotionnel/comportemental/cognitif qui provoque la souffrance : c’est l’analyse fonctionnelle.
Le thérapeute et le patient posent ensemble des hypothèses sur l’apparition et le maintien de cette souffrance. Trois axes de travail peuvent ensuite être proposés : cognitif, comportemental, ou émotionnel. Chaque hypothèse est testée grâce aux expériences que le patient va réaliser entre chaque séance.
Thérapie de soutien
Une thérapie n’est pas nécessairement longue. Parfois quelques séances de soutien suffisent pour prendre un peu de distance sur un nouvel événement déstabilisateur et/ou provoquant une souffrance. C’est dans ce cadre que les thérapies de soutien peuvent être adaptées, le plus souvent dans une démarche intégrative.
ACT
La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) fait partie de la troisième vague des thérapies cognitives et comportementales (TCC). Tout comme les TCC, cette thérapie est fondée sur une méthode scientifique, en lien constant avec la recherche à propos de la pleine conscience, de l’activation comportementale, du langage et des cognitions.
Le principe de l’ACT est que la souffrance n’est pas le signe d’une pathologie, mais une partie intégrante de l’expérience humaine. Elles sont utiles, même si désagréables : elles alertent sur ce qui ne va pas et ce qui est important pour soi.
On compare souvent l’ACT aux voyants sur le tableau de bord d’une voiture : si quand un voyant s’allume on n’y fait pas attention ou que l’on éteint le tableau de bord pour ne pas voir ce qui nous déplaît, on prend le risque de casser la voiture. La thérapie ACT s’intéresse donc aux différents évitements expérientiels (situations, émotions) qui ont un rôle dans le développement des troubles psychopathologiques. Les évitements expérientiels sous-tendent les troubles lorsqu’ils interfèrent avec ce qui compte réellement pour le patient, quand ils n’apportent pas durablement les résultats escomptés et qu’ils doivent être perpétuellement renouvelés.
EMDR
Les initiales EMDR signifient Eye Movement Desensitization and Reprocessing c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires.
L’EMDR est un type de psychothérapie qui permet de résoudre les conséquences psychologiques, physiques, relationnelles, d’expériences de vie traumatisantes et/ou perturbantes.
Myriam Cordelle reçoit des adolescents et des adultes au cabinet ou en téléconsultation
Motifs de consultation
Toute personne qui souffre
Toute personne est légitime a bénéficier d’une thérapie, qu’elle souffre d’un trouble précis et diagnostiquable ou non.
TCA
Les troubles des conduites alimentaires regroupent plusieurs troubles : l’anorexie mentale, la boulimie nerveuse et l’hyperphagie boulimie, l’orthorexie… Un peu moins de 5 % de la population française souffre de TCA.
La trajectoire de soin pour les personnes qui souffrent de troubles alimentaires, comme le recommande la HAS, exige généralement un suivi pluridisciplinaire. C’est pourquoi Myriam Cordelle travaille avec l’équipe de la Note Bleue et de SOS Anor.
Recommandation du suivi selon la Haute Autorité de Santé :
Troubles dépressifs
C’est l’une des pathologies les plus fréquentes et invalidantes souvent associée à d’autres troubles : trouble anxieux, phobie sociale, trouble de l’utilisation de substance…
Elle se caractérise par de la tristesse, une diminution marquée de l’envie et de la perte de plaisir, des difficultés de concentration, une perte ou un gain d’appétit, une insomnie ou une hypersomnie, de la fatigue, des idées noires, un sentiment de dévalorisation etc…
. TOC
Le Trouble Obsessionnel Compulsif se définit par la présence d’obsessions (des pensées, des images ou des impulsions persistantes qui font intrusion dans la conscience de la personne) et de compulsions (comportements répétitifs ou actes mentaux que la personne se sent obligée d’accomplir, souvent en réponse à une obsession). Ce trouble est la source d’une angoisse généralement très invalidante.
Les TOC sont à l’origine d’une perte de temps considérable, d’une détresse importante et d’une altération du fonctionnement social et professionnel. C’est un trouble qui touche 2 à 3 % de la population française.
Les TCC (lien) ont démontré une grande efficacité dans l’accompagnement des personnes souffrant de TOC
trouble anxieux : phobie, anxiété sociale, trouble anxieux généralisé
Les troubles anxieux sont des troubles fréquents. Ils peuvent être parfois associé à d’autres troubles. Les thérapies cognitivo-comportementales sont souvent efficaces face à ces troubles.
Evénement de vie difficile, traumatisme
De l’événement de vie difficile à traverser à un trouble de stress post-traumatique, il est parfois difficile de traverser cet épisode. Les thérapies en EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires) sont souvent efficaces et adaptées à ce type de problématique.
Addictologie
Les troubles addictifs peuvent concerner la consommation d’une substance (alcool, cannabis, tabac, anxiolytique, cocaïne, MDMA…) ou peuvent être comportementaux (jeu pathologique, achats compulsifs, internet…).
Déroulement de la consultation
Lors de la première séance, il s’agit de faire connaissance, d’avoir un regard panoramique sur votre situation actuelle, de cibler les problématiques à travailler et donc d’établir les objectifs thérapeutiques. C’est également l’occasion de présenter les méthodes thérapeutiques à utiliser, qui sont à sélectionner en fonction des objectifs. Le rythme des séances dépend de plusieurs facteurs et est à déterminer ensemble.
Une séance est facturée 60 euros et dure environ 45 minutes.